Suite aux Attentats

publié le 19/11/2015

 

« Muselons les fanatismes et les despotismes. Brisons les glaives valets des superstitions et les dogmes qui ont le sabre au poing. Plus de guerres, plus de massacres, plus de carnages ; libre pensée, libre échange ; fraternité. Est-ce donc si difficile, la paix ? À sa façon, et précisément parce qu’elle est horrible, la sauvagerie témoigne pour la civilisation. Ce que les atrocités mettent hors de doute, c’est qu’il faut un immense arbitrage fraternel, la démocratie en paix avec elle-même, toutes les nations sœurs. C’est là le but, c’est là le port. Ceci n’était hier que la vérité ; grâce aux bourreaux, c’est aujourd’hui l’évidence. Aux penseurs s’ajoutent les assassins. La preuve était faite par les génies, la voilà faite par les monstres. L’avenir est un dieu traîné par des tigres. »
Victor Hugo, Actes et Paroles, Paris, 29 août 1876

Nous sommes tous profondément choqués par les terribles attentats qui viennent de se produire à Paris et Saint-Denis.
Nos pensées vont aux familles et aux proches des victimes, des blessés, et à tous ceux qui devront désormais vivre avec les images de ces tueries.
Nous assurons de notre soutien les équipes et les artistes du Bataclan.
Ce que les terroristes visent c’est notre capacité à nous réunir dans des lieux publics, des cafés ou des restaurants, des salles de spectacle ou des stades.
Nous ne pouvons pas, nous ne devons pas renoncer aux gestes les plus quotidiens de notre capacité à faire société.

Communiqué du Syndéac, 14 novembre 2015, lendemain des attentats de Paris