Cinéma Tzigane

Roms, gitans, tziganes, gens du voyage, manouches, bohémiens... il n’existe aucun terme pour les désigner dans leur ensemble. Mais cette constellation de communautés nomades (et plus ou moins sédentarisées à travers l’Europe) reste, à peu près partout, marginalisée et mal perçue. Mais qui sont-ils ? Ce court voyage cinématographique à travers le temps et l’espace est une occasion rare d’entrer dans un monde méconnu. On se réjouit de la ressortie en copies neuves de Rêves en rose, film tchèque de Dusan Hanak de 1976 et J’ai même rencontré des tziganes heureux, film serbe de Aleksandar Petrovic de 1967 qui ont marqué les esprits.

En revoyant ce dernier, on est frappé par les audaces de la mise en scène et par son incroyable liberté. C’est un film à la fois mélancolique, excessif et surréaliste, qui de toute évidence inspirera Emir Kusturica. Aujourd’hui en Italie, Jonas Carpignano vient de réaliser A Ciambra qui vient résonner avec le souffle et la vitalité de ses aînés. Mais c’est autour de Belinda que nous nous centrerons en accueillant la réalisatrice Marie Dumora. Elle filme depuis vingt ans une famille yéniche de l’est de la France et son œuvre singulière force l’admiration.

Du 14 au 25 mai
ALEKSANDAR PETROVIC - 1H32, YOUGOSLAVIE, 1967
Du 14 au 16 mai
DUSAN HANAK - 1H21, TCHÉCOSLOVAQUIE, 1976
Du 16 au 24 mai
JONAS CARPIGNANO - 1H58, ITALIE, 2017
Du 22 au 25 mai
MARIE DUMORA - 1H47, FRANCE, 2018
DU 14 AU 25 MAI
de 2,50 à 5€